Quelle analyse à faire pour le manquement d’hier?
Est-ce que ça restera une parenthèse désenchantée,
ou le début de la fin du combat?
En même temps, j’avoue…
Je me sens tellement plus détendu aujourd’hui,
plus serein, tout du moins par rapport à la clope.
Ça faisait quand même plus d’un mois que je luttais chaque jour,
vacances comprises, sans relâche, toujours sur le qui-vive,
toujours en stress, jamais relâché à 100%.
Alors, on remet ça depuis ce matin,
on verra d’ici quelques jours, quelques semaines, quelques années,
si finalement, il vaut mieux en rire ou en pleurer.
Pardon à celles et ceux qui se sont sentis trahis, floués, déçus,
voir plus si non affinité tabacologique.
Oui, ça arrive d’être faible, voir même battu, ne serait ce que temporairement.
Oui, ça arrive de se dire qu’on s’en fiche, et de lâcher.
Oui, ça arrive de se remettre à l’ouvrage dès le lendemain.
Oui, ça arrive de remonter à cheval juste après la chute.
Oui, ça arrive d’assumer pleinement son échec.
Oui, ça arrive de se dire que chaque guerre entraîne des dommages.
Oui, ça arrive d’être prétentieux et confiant au point d’annoncer que j’y arriverais quand même,
qu’il y aura peut être même d’autres journées comme celles-ci, mais que ça ne changera rien,
j’y arriverais, quitte à parfois vous pourrir la vie.
Après tout, c’est bien la mienne que je dois sauver, non?
Moi au moins, je m’écoute, et je tente de m’analyser.
Je ne vise personne, qu‘il n‘y ai pas de malentendu, simple généralité.
C’est pas pour ça que je suis meilleur que les autres,
mais après tout, c’est peut être pour ça aussi que chaque matin,
devant la glace, même quand j’ai la tronche déglinguée par une nuit pourrie ou trop festive,
j’arrive à me sourire, et ce sourire, que je puisse encore vous l’offrir longtemps.
Anges, patchs miniatures ou géants, famille, travail, patrie, amis, ennemis,
gaucho-révolutionno-écervelés, droito-facho-débiles profonds, centro-molo-assoupis du ciboulot,
blancs, noirs, jaunes, chômeurs de longue durée ou fraîchement virés, vivants ou morts,
je vous aime.
Tous.
Mais pas tous de la même façon.
Verbal K.
(Existe sans tabac ou presque depuis le 5 juillet 2009)