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26 septembre 2009 6 26 /09 /septembre /2009 11:46

Est il honnête de continuer cette série?

Oui, après tout, je n’ai jamais dit que ce serait le journal

d’une réussite annoncée, même si j’y ai parfois cru.

Alors, cette fabuleuse aventure?

Un peu pourrie parfois, j’avoue…

On arrête, on reprend,

on stoppe, on recommence,

on y croit, on s’en fiche.

Bref, quelques jours gagnés par ci,

quelques jours perdus par là…

C’est déjà moins pire qu’avant,

moins régulier, moins d’clopes en général par rapport

à l’origine de cette affaire…

Donc, qu’est-ce qu’on en pense pour l’instant?

C’est ni réussi, ni gagné, mais finalement,

pas si mal quand même.

Ce week end?

Ce sera clopes, avec modération.

Aujourd’hui?

Ce sera après midi massage, détente,

quelques grammes de finesse dans un monde d’obtus.

Une chose est sûre, ça ne va pas me faire de mal.

Allez hop, à la douche, et en route pour Valenciennes,

des mains m’attendent.

Et comme il ne faut jamais remettre à demain ce

qu’on peut obtenir à quatre mains, j’y file!


Verbal K.

(Ex fumeur à temps partiel depuis le 05 juillet 2009)

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8 septembre 2009 2 08 /09 /septembre /2009 13:32

Trente cinq jours de réussite quasi parfaite,

trente jours de replonge, plus ou moins importante,

bilan insatisfaisant, ce n’est pas comme ça qu’on s’y prend.

Merci, je sais.


Allez, on rattaque, on profite d’une semaine de congés, qui,

finalement, se passera certainement sous antibiotiques,

mon médecin m’en dira plus dans l’après midi.

Ça serait fun une bonne grippe du cochon, non?

C’est tendance et ça ferait ressortir mon côté animal,

c’est tout moi… Non?

Et puis, vous le pensez, donc disons le :

Ça m’irait à ravir!

Bande de clowns, je vous ai vu venir!


Tant qu’il reste des patchs,

il reste de l’espoir,

alors, un jour, une semaine, voir plus si affinité,

on relance la machine à souffrance et à nuits pourries.

de toutes façons, elles le sont si souvent que je ne suis pas à ça près.

Je fais quoi, j’y crois?

Vous y croyez?

Ils y croient?

Je n’en sais rien,

mais bon, c’est ma lubie du jour,

donc j’applique sans réfléchir.

Ce qui sera gagné sera gagné,

puisque ce qui est perdu n’est plus.


A la guerre comme à la guerre.

Si on ne se lance pas on ne saura jamais.

Si on ne se lance pas on stagne.

Si on ne se lance pas… On ne retombe pas non plus…

Alors, attention à la chute,

mais c’est reparti.

Verbal K.

(Existe presque sans tabac depuis le 05 juillet 2009)

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9 août 2009 7 09 /08 /août /2009 20:15

Quelle analyse à faire pour le manquement d’hier?

Est-ce que ça restera une parenthèse désenchantée,

ou le début de la fin du combat?

En même temps, j’avoue…

Je me sens tellement plus détendu aujourd’hui,

plus serein, tout du moins par rapport à la clope.

Ça faisait quand même plus d’un mois que je luttais chaque jour,

vacances comprises, sans relâche, toujours sur le qui-vive,

toujours en stress, jamais relâché à 100%.

Alors, on remet ça depuis ce matin,

on verra d’ici quelques jours, quelques semaines, quelques années,

si finalement, il vaut mieux en rire ou en pleurer.

Pardon à celles et ceux qui se sont sentis trahis, floués, déçus,

voir plus si non affinité tabacologique.

Oui, ça arrive d’être faible, voir même battu, ne serait ce que temporairement.

Oui, ça arrive de se dire qu’on s’en fiche, et de lâcher.

Oui, ça arrive de se remettre à l’ouvrage dès le lendemain.

Oui, ça arrive de remonter à cheval juste après la chute.

Oui, ça arrive d’assumer pleinement son échec.

Oui, ça arrive de se dire que chaque guerre entraîne des dommages.

Oui, ça arrive d’être prétentieux et confiant au point d’annoncer que j’y arriverais quand même,
qu’il y aura peut être même d’autres journées comme celles-ci, mais que ça ne changera rien,
j’y arriverais, quitte à parfois vous pourrir la vie.

Après tout, c’est bien la mienne que je dois sauver, non?

Moi au moins, je m’écoute, et je tente de m’analyser.

Je ne vise personne, qu‘il n‘y ai pas de malentendu, simple généralité.

C’est pas pour ça que je suis meilleur que les autres,

mais après tout, c’est peut être pour ça aussi que chaque matin,

devant la glace, même quand j’ai la tronche déglinguée par une nuit pourrie ou trop festive,
j’arrive à me sourire, et ce sourire, que je puisse encore vous l’offrir longtemps.

Anges, patchs miniatures ou géants, famille, travail, patrie, amis, ennemis,
gaucho-révolutionno-écervelés, droito-facho-débiles profonds, centro-molo-assoupis du ciboulot,

blancs, noirs, jaunes, chômeurs de longue durée ou fraîchement virés, vivants ou morts,
je vous aime.

Tous.

Mais pas tous de la même façon.


Verbal K.

(Existe sans tabac ou presque depuis le 5 juillet 2009)

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8 août 2009 6 08 /08 /août /2009 16:32

Je l’avais loupé de peu cette semaine.

J’avais tenu bon hier encore.

Et pourtant…

Ce matin, un réveil instinctivement difficile,

un volet qui s’ouvre sur une araignée pendue à son fil.

(Matin, chagrin, je te voyais venir depuis deux ou trois jours).

Un laborieux petit déjeuner,

un oubli volontaire de repatchisation après la douche,

une heure de réflexion intense…

Un trajet cent fois emprunté, sept minutes de marche,

qui aujourd’hui m’ont pris un quart d’heure tellement je voulais encore résister.

Cinq euros et un loto plus tard, je l’avais en poche.

Bizarre comme ça m’a rassuré autant qu’inquiété.

Encore une heure de réflexion assis sur mon balcon avant de l’ouvrir.

Une étincelle, et ce connard de Cro-Magnon qui redécouvre le feu…

Comment deux découvertes majeures ayant tant fait pour notre pseudo civilisation
peuvent elles ruiner en un instant l’espoir d’un seul homme.

La petite roue sur le briquet, la petite flamme qui en sort, la faiblesse qui ressort.

Tant pis pour aujourd’hui, ça avait mal commencé, et je le sentais.

Demain, je recommence… à arrêter.

Aujourd’hui, je ne sais pas quel saint on fête.

Et je m’en tape.


Verbal K.

(Existe sans tabac mais pas sans faiblesses depuis le 5 juillet 2009).

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5 août 2009 3 05 /08 /août /2009 21:23

Je ne suis vraiment pas passé loin hier.

Mais vraiment à quelques millimètres…

Elle était là, entre mes mains, prête à se faire allumer et à accomplir sa sinistre tâche…

Un S.O.S. lancé,

un S.O.S. reçu,

un sauvetage inespéré.

Ho oui, elle l’a gagné son titre officiel,

elle m’a sauvé d’une triste reprise, m’a donné force quand je n’étais que faiblesse, je dirais même plus, faiblesse éméchée…

Sans juger, sans mauvais regards, juste avec toute la bonté qui est la sienne, l’aura bienfaitrice qu’elle dégage, et toutes les qualités qu’on ne lui retirera jamais, celles qui prendraient des années à être énumérées…

Et puis…

Un réveil, tiré par le mal au cheveux, un peu…

Un réveil, pas si calamiteux, quand même…

Un réveil, qui appelait à un doux rendormissement.

Un réveil dégageant chaleur, dorlotant mon cœur.

Un réveil valant tous les litres de tropicana fruits de la passion du monde.

Un réveil dont je voudrais tous les matins de la vie, avec juste un peu moins de retenue de ma part peut être, et encore...

Un réveil pour lequel je donnerais tout ce que je possède, si toutefois tout ce que je possède avait autant de valeur que sa peau a de douceur.

Un réveil délicat, tendre, et si merveilleux…

Et pourtant, je l’entends déjà dire que ce n’était rien qu’un réveil simple et innocent.

Oui, certainement, mais c’est comme ça que sont les plus beaux réveils du monde.

La clope, pas une pensée pour elle aujourd’hui.

Elles étaient toutes occupées…

Et en plus, grâce à toi, ça fait un mois aujourd’hui…

Et moi, et moi, et moi?

Ça va…

Merci énooooooooormément.

Oui, avec des tonnes de « o »!!!


Verbal K.

(Existe sans tabac mais avec parfois de la joie de vivre depuis le 5 juillet 2009)

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1 août 2009 6 01 /08 /août /2009 15:40

Et oui, demain, quatre semaines se seront écoulées depuis mes difficiles débuts de futur ex fumeur…

C’est bien, non?

Il peut être fier de lui, ne serait ce que passagèrement le Verbal?

Il a le droit?

Et pourtant…

C’est loin d’être gagné, la preuve, il a, ce matin, fini un paquet…

Un petit paquet en carton avec des inscriptions qui fichent la trouille dessus,
des mots incompréhensibles pour les non scientifiques…

Un paquet qui parle de centimètres carrés, de milligrammes, de dépendance, de symptômes,
de sevrage, de dispositif transdermique….

Excipient : copolymère de méthacrylates alcalin, eudragit E 100, polyester, durotak,
miglyol 812 (et pourquoi pas alligator 427 aux ailes de cachemire safran pendant qu’on y est),
film aluminé siliconé…

Et les avertissements sur les paquets de clopes feraient peur?

Je me marre!!

La liste des ingrédients du patch, oui, ça, c’est cauchemardesque à lire…

Et c’est-ce qui doit nous soigner?

Beurk, quelle horreur…

Heureusement, il est bel et bien fini ce paquet,

et demain, j’attaque dans le bois dur : De 21 mg/24h je passe à 14...

Car oui, c’est pas le tout de décrocher de la clope, maintenant, va falloir décrocher du patch…

Et ça, c’est pas gagné…

Encore deux mois de traitement rien que pour soigner le premier…

Et on dit quoi?

Merci la médecine…

Merci…

Salope!


Verbal K.

(Existe sans tabac mais pas sans dépendance depuis le 5 juillet 2009)

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26 juillet 2009 7 26 /07 /juillet /2009 13:54

Vingt et un, comme trois fois sept jours, soit trois semaines.

Vingt et un comme le nombre de milligrammes de nicotine que délivre ce fichu patch en
vingt quatre heures, soit vingt et une plus trois.

Vingt et un comme l’âge que je n’ai plus depuis dix ans, soit trois fois trois plus un.

Vingt et un comme le prix en francs du paquet que j’achetais en mille neuf cent quatre
vingt dix huit, soit quatre vingt quinze fois vingt et un plus trois, c‘est d‘ailleurs l‘année
où j‘ai fêté ces fameux vingt et un ans qui ne sont plus.

Vingt et un comme le nombre de mots dans cette phrase que je viens d’écrire et que
vous venez de lire.

Car avec tout le respect que je dois au D apostrophe, je ne le considère pas comme mot à
part entière, et si ça le vexe, qu‘il me maudisse pour les vingt et une prochaines années.

Vingt et un comme le nombre d’années à multiplier par trois que j’aimerais passer en
compagnie de la future femme de ma vie, si toutefois elle ne met pas
vingt et un ans avant d’arriver.

Vingt et un comme le nombre de clopes plus un dans un paquet de cigarettes classique.

Vingt et un comme le nombre d’heures passées sans interruption au boulot lors de
ma journée record.

Et après, on dira que je n’aime ni les mathématiques, ni les chiffres, même si c’est vrai, je
préfère les écrire en toutes lettres…

Vingt et un comme le nombre de lignes de ce texte.

Si si, j’vous jure. Et la clope? Connais pas.


Verbal K.


(Existe sans tabac mais pas sans logique depuis le 5 juillet 2009)

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20 juillet 2009 1 20 /07 /juillet /2009 20:37

J’ai du mal à encaisser…

Quinze jours, deux semaines, pas une minute de plus…

J’aurais voulu faire autrement, mais….

Je n’avais pas le choix, malgré le soleil, malgré des journées relativement détendues, c’est arrivé comme ça, je ne dirais pas sans prévenir, mais pas loin…

Le pire, c’est que tout le monde l’a bien accueilli, avec de grands sourires, comme si c’était normal, en fait, une logique implacable…

Tout le monde s’y attendait, tout le monde était au courant,

C’était écrit….

Aujourd’hui, 20 juillet 2009, j’ai repris…

Le boulot.

La clope?

Non, ça va, merci, et vous?


Verbal K.


(Existe sans tabac mais pas sans humour depuis le 5 juillet 2009)

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16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 20:02

Les nuits se suivent et ne se ressemblent pas.

Là, c’était l’inverse d’hier, c’est le lit qui me donnait l’impression de vouloir aller me compresser sur le plafond, par contre, pas de preuves, pas d’photos, il faisait toujours aussi noir, c’est déjà ça.

Réveil qui traîne, qui traîne, qui traîne..

Mince, j’vais être à la bourre, à quinze heures, on rechausse les rollers avec mon vieux pote (pas par l’âge, on a le même).

Soleil, cheveux au vent, dépassant hardiment les piétons qui traînent leur misère, leur stress et leurs… jupettes qui volent, emmenées par cette petite brise d’été, ha, l’été, que de (femmes) découvertes qui peuplent nos rues, mollets bronzés qui étaient presque sortis de nos mémoires, nu pieds avec ou sans talons, petits tops légers et aérés, poitrines gonflées fièrement, prêtes à amortir les éventuelles chutes de barbares à roulettes….

Oups, un pare choc, en plastique celui-ci, qui manque de me faire réaliser le rêve ancestral de l’homme, voler….

Sur le macadam, tel Icare après s’être brûlé les ailes, j’aurais eu l’air fin…

Comme quoi, zieuter nuit gravement à la santé, fichue réaction animale, mais bon, si je dis que c’est dans l’unique but de ne pas penser à la clope, le pardon est assuré… Non?

M’en fiche!

Les yeux, ça sert aussi à ça, et les dents, à sourire, c’était d’utilité publique, pour le bien de mes charmantes concitoyennes, pas le choix…

Et là, maintenant, ce soir?

Des choses se trament, je suis sûr…

Quoi?

T’inquiète Verbal, tu n’te trompe pas souvent.

L’important, c’est la clope, ou plutôt « pas la clope ».

Et ça, ça va?

Je gère…

Je gagne…

Je tiens…

Je vais…

Bien!


Verbal K.


(Existe sans tabac mais pas sans instinct depuis le 5 juillet 2009).

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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 19:01

La vilaine nuit que voilà, ça faisait (pas si) longtemps…

Quand les pensées qui s’entrechoquent font plus de bruit que tous les feux d’artifice du pays, quand c’est la révolution dans l’esprit, quand un boum résonne à chaque clignement de paupières, sentir le plafond que l’on fixe dans l’obscurité s’approcher, jusqu’à l’étouffement…

La clope? Qui ça? Même pas une apparition nocturne, elle n’avait tout simplement pas sa place, signe de guérison ou de déraison?

Va savoir, attends et regardes…

Un réveil qui ne peut définitivement pas s’appeler comme ça après ce genre de nuit…

Traditionnel matin, juste un peu plus speed, suis à la bourre pour la séance photo, éviter les traces, on mettra le patch par la suite…

Un café? Oui…

Un autre? Oui…

Ho, Merde, fallait peut être pas…

Et puis finalement, si.

Bien passé pour une première, à l’aise, détendu, même pas une petite trace de manque.

Le résultat?

Attends, et regardes, vois ce qui se passe.

Mangé, discuté, re café, re patché, reparti, revenu.

Ça tremble, les mains. Bizarre?

Non, café…

Détendu l’après midi, détendu, aussi zen que le moustique de la publicité Tabasco, c’est vous dire, vraiment zen…Electro-zen, certes, mais zen….

Quelles nouvelles?

Un fantôme qui ressurgit, serait il en vie?

Non…

Attends et regardes…

Quelqu’un qui trahi par habitude finira toujours par se trahir…

Patience mon amie, patience, le jour viendra, tu pourras, même si tu ne le souhaites pas, détruire ce qui te détruit, ronger ce qui te ronge, broyer ce qui te broie…

Attends, et regardes…

Plus la victoire est lointaine, plus elle sera belle, t’es pas une perdante, regarde, même moi, j’arrive à parler moins de trois fois de cigarette dans un texte qui y est dédié, alors si j’peux faire ça, t’inquiètes pas, tu vas t’en sortir…

Et ce soir, que se passe t’il?

Attends, et regardes…

Dix jours, c’est long ou non?

Dix jour de gagné, oui, c’est long…

La suite?

Wait…

Wait and see….


Verbal K.

(Existe sans tabac mais avec caféïne depuis le 5 juillet 2009)

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  • : Sans autre prétention que l'étalage de mes états d'âme, ce blog se contente de remplacer le petit cahier sur lequel j'écrivais quand j'étais petit, à l'époque où le web s'appelait encore minitel... Un seul mot d'ordre : ne croyez pas tout ce que vous lisez... Bienvenu(es) chez moi... Verbal K.
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