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31 décembre 2011 6 31 /12 /décembre /2011 12:40
Arpentant les halls de toutes les gares,
Regardant le sol, cherchant mégots de cigares,
Trouvant moins mon chemin que sombres hangars,
Peut-être faudrait-il qu’on me tatoue un code barre.
 
Habitué l’air de rien à ce tintamarre,
Gêné parfois que l’on me rembarre,
Quand mes plans se contrecarrent,
J’hurle à la foule que j’en ai marre.
 
On me reproche de ressembler à un Bulgare,
D’être aussi repoussant que bédégar,
Lorsque l’on m’énerve je m’égare,
Mes nerfs me plongent en eaux noires.
 
Un jour peut-être je larguerai amarres,
Le mouvement chassant les escarres,
Et naviguerai au royaume de l’agar-agar.
En attendant… Ou est donc Deuil La Barre ?
 
Verbal Krysz
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29 avril 2010 4 29 /04 /avril /2010 15:08

Au fin fond de son marais, que sa vie est paisible,

tentations, il les balaie, car rien ne lui est visible.

Que méfiance vous guide, mes Princes de pacotille,

un batracien avide, ce sont vos châteaux qui vacillent.  

 

Car à voir d’aussi jolies fleurs en de si beaux jardins,

ses espoirs rassis, comme cœur, réapprennent les refrains,

et à côtoyer ainsi d’aussi nobles Princesses,

crapaud que je suis, mes envies renaissent.  

 

Me transformer à nouveau, ne doutez que je le puisse,

et vous faire valser bien haut à la force des cuisses,

Damoiselles, embrassez moi toutes, y compris les plus blêmes,

Belles, que sur votre route, je ressurgisse moi-même 

 

Verbal K.

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24 décembre 2009 4 24 /12 /décembre /2009 02:00

Il est né le putride enfant,

D’un cerveau, méandres gluants,

Double torturé d’un moi banal,

Jamais rassuré, sauf dans l’Verbal.

 


Ses sombres pensées, loin de l’Angélique,

A l’affût des moindres failles de ses semblables,

Une ombre décharnée bien machiavélique,

Raffuts et entailles ont sa préférence notable.

 


Jumeau pseudo artistique d’une quasi bonne âme,

Fourreau psycho névrotique pour idées à blâmes,

Il laisse paraître son vice comme l’autre avec sa vertu,

Aime quand vos poils se hérissent, que vous restez sur le cul.

 


Aussi arrogant que peut être humble son normal,

Parfois affligeant dans sa quête du Saint Mal,

Surtout déroutant quand on connaît l’original,

Mais même mordant, il ne vous mènera pas au râle.

Verbal K.

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2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 19:47

Il aime particulièrement offrir son sourire jovial,

souhaiterait que sa bonne humeur reste dans les annales,

sauverait des eaux la terre entière si elle se jetait dans l’canal,

il reste dans le cœur des autres comme quelqu’un d’pas banal.

Vous l’aimez, mais moi je ne l’aime pas.

Il n’est qu’un de moi, ça ne suffit pas.

 


Il terroriserait les anges s’il était au paradis,

vous cracherait à la gueule plutôt qu’accepter un non-dit,

il se vautre dans la luxure et se perd en éthylie,

de vous il n’a cure, sa souffrance lui interdit.

Vous le haïssez, et moi je ne l’adore.

Il n’est qu’un de moi, parfois un peu fort.

 


Mais où est donc mon chaînon manquant?

Princesse médiatrice de mes extrêmes émotionnels,

qui saura associer à son gré mon vice et ma vertu.

Qu’elle soit bénie si elle arrive maintenant,

pardonnée si son retard n’est pas éternel,

que je l’accueille, avant que mes deux ne soient plus.

Verbal K.

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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 20:46

Quelque soit ce qui sur tes épaules vient s’abattre,

petits ennuis ou grandes catastrophes, torrents diluviens,

rien ne doit jamais te faire oublier qu’il faut te battre,

et qu’aucune lutte n’est jamais menée en vain.

 


Légère broutille ou véritable carnage,

que tu rencontres quelque soit ton âge,

relèves la tête, agites les pieds et nages,

au fond de toi vas chercher cette rage.

 


Un médecin, un percepteur, peu importe son visage,

lorsqu’arrive la difficile nouvelle, soir ou matin,

s’il le faut, aide-toi d’une gorgée d’un précieux breuvage,

mais se laisser couler, négatif; Tu n’es pas né pour rien.

 


Une chanson, une muse, un souvenir de paysage,

des paroles de l’au-delà dans un rêve, tel un message,

ce qui te fera tenir debout peut parfois être inclassable,

mais qu’il soit bien ancré en toi, que tu es incassable.

Verbal K.

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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 19:51

Tes indescriptibles non attentions,

me rappellent chaque jour ta non présence,

et si comme peu d’autres je suis un non mouton,

je n’en aurais pas moins apprécié ton essence.

 


Ces non coups de téléphone,

que tu n’avais pas promis,

ces non réponses à mes appels aphones,

restent des non questions sur mon oubli.

 


Les non pensées dont je suis le sujet,

s’accordent à non merveille

avec mon non sommeil,

et mon nom absent de ton calendrier.

 


Je suis ton non être aimé,

cela me fait non rire,

mais si tu m’avais aimé,

aurait-ce été non pire?

 


Verbal K.

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25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 22:37

Qui a dit que les premières fois étaient ratées,

quelle folie, vieilles sorcières, allez vous gratter,

avec insistance comme si vous étiez plâtrées,

j’ai eu de la chance, bonnes béquilles, apéro frais.

 

Des sourires, du feeling, pas de quoi stresser,

de fil en aiguille, pourquoi pas s’embrasser,

profiter simplement, se laisser aller,

et soudainement, se faire emballer.

 

Avalé par de nouvelles sensations,

pas blasé de ces étincelles en action,

amis, nous, un peu plus en cette nuit,

et puis fous rester, jusqu’à demain minuit.

 

Pas de douce reine transformée en citrouille,

pas de réveil amer du genre qui fout la trouille,

cette première fois de vingt quatre heures,

vous en feriez tous votre quatre heures.

Verbal K.

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7 août 2009 5 07 /08 /août /2009 23:12

Être premier à abandonner,

ou le deuxième à arriver,

quarantième mais ne plus savoir rugir,

cinquantième hurlant, mais pas de rire.

 

Être numéro huit ailleurs qu’en Chine,

troisième d’un couple un samedi soir,

la première pierre d’un mur en ruine,

ou le treizième des douze salopards.

 

Être le sixième doigt de la main,

voir la cinquième roue du carrosse,

lanterne rouge un soir de grain,

dans le top dix des morts atroces.

 

Il n’y a décidément pas de bonnes places,

dans ce monde qui ne tourne pas rond,

je me fiche bien si ça agace,

car je suis bien, dernier des cons.

Verbal K.

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12 juillet 2009 7 12 /07 /juillet /2009 16:45

Il gèle à pierre fendre dans mon intérieur,

le soleil de juillet brille froid comme la glace,

sur mon balcon, on pourrait stocker du beurre,

je rêve éveillé, qu’elle vienne réchauffer sa place.

Verbal K.

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9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 18:52

Monstre abject, comment fais tu pour te regarder en face,

sale insecte, comment oses tu lui cracher en pleine face,

immonde parasite détruisant ainsi sur son passage,

au monde, le plus doux, subtil, et innocent des visages.

 


Tes coups durs, bas, oh non elle ne les mérite pas,

vieille ordure, rat, oh non, tu ne l’emporteras pas,

dans ton univers inventé quelle triste vie tu dois avoir,

pour ainsi devoir fouetter celle qui ne voulait que te voir.

 


Bafouer de la sorte ce cœur ouvert à toi sans méfiance,

te cacher, cloporte, des heures entières, faire croire à la chance,

élever, faire rêver, pour mieux mettre en miettes,

et jamais, même piégé(e), assumer, devenir honnête.

 


Inutile, pitoyable, vil et sans intérêt, aucun,

pauvre débile fantômesque, définition du moins que rien,

comment oses tu persister à mentir à ce cadeau du ciel?

Que l’hiver te voit noyé dans un lac, et que celui-ci gèle.

Verbal K.

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