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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 21:29

Je sens que tu erres, toi qui armé est entré en ce sanctuaire où tant jetaient l'encre.

Sûr de ta force, face à de joyeux crayons et un drôle octogénaire, bombe le torse,

mais te traiter de con, rassure-toi, nous aussi on sait faire.

S'en priver? Tant que vous existerez mieux vaut ne pas y compter.

Noyer dans le sang ceux qui me mettaient de bonne humeur au nom d'un coran

sans majuscule, car interprété par mauvais coeurs, barbares et ignares... Belle tête de linotte,

oubliant en même temps que ton humanité ta carte d'identité, dernier vestige de ce qui

autrefois aurait pu être mon semblable, dans un monde meilleur que tu es incapable d'imaginer, et que de toutes façons, même bienveillant tel que je suis, personne ne pourrait te souhaiter.

Sans appel à la haine, ni à la vengeance, et encore moins à la justice que tu ne reconnaîtras

pas, ce que je souhaite, ce que le monde porteur de neurones tout entier souhaite,

c'est avant tout te montrer, te démontrer sans nous démonter, que tes actes ne comptent

pas à notre échelle, puisque le nombre de ses barreaux est bien plus important

que tous ceux qui t'accueilleront peut-être un jour, si tu devais échapper à ce que tu as semé.

Tu es un, tu es deux ou trois, par-ci, par-là, et même une armée entière disséminée

un peu partout, autour de nous, plus ou moins loin.

Mais nous...

Tu vas enfin apprendre à compter à défaut de réfléchir.

Si nous retirons la somme de tes écervelés de frères de drame de l'entière population

de cette planète pas encore définitivement pourrie et foutue (car nous y croyons encore,

et c'est bien plus noble que ton inexistante cause), ça fait...

Encore environs 7 milliards de Omar, de Bernard et de connards (car oui, nous, nous

connaissons l'autodérision) à crier tous ensemble au creux de ton oreille, celle qui

maintient le vide dans ta boîte cranienne : "Charlie Akbar"!!

Que ces voix résonnent éternellement dans tes limbes, et toi, continue misérablement

de souffrir de ta folie meurtrière et sois certain qu'on ne craque pas impunément une

allumette sur une poudrière, enfant de la Mort, dont l'éducation ne sera jamais le fort.

Ils étaient drôles, mais les clowns étaient ceux d'en face, quand aux deux déguisés en bleu,

ils étaient aussi des leurs, des nôtres, des tout sauf toi, et quand leurs frères approcheront

de toi, ils ne riront pas non plus, mais leurs dents seront serrées...et acérées...

Ha oui, dans le livre, le vrai, celui des pas comme toi malgré les apparences trompeuses

à cause de ce foutu soleil, je n'ai jamais entendu parler d'un Momo qui appellerait à

achever Ahmed le protecteur à deux roues.

Tu as touché mes deux familles, et même si de ma plume je ne sais l'illustrer,

dans mon dessin mental, elle figure bien dans ton cul.

 

Verbal Triste.

 

 

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 15:31

Que ce soit par ton doigt sur reflex juste avant déclic,

Tes pinceaux alertes, révélant en huile une superbe plastique,

Un cerveau bouillant duquel va naître une rime en « clic »,

Ou ton médiator vibrant, explosant un rif frénétique.

Ton moyen d’expression universel, d’arctique en antarctique,

Nous rappelle sans cesse qu’à travers le monde, art is tics.

 

Verbal Krysz.

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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 17:13

Serge déjà en parlait comme un fou,

Mais de nos soirées aux effluves de vodka,

Elle a sauté finalement à mon cou,

Peau serrée entre ses doigts délicats.

 

 

Notre jungle est tout sauf capillaire,

Puisque félins dans notre tanière,

Toutes griffes sorties, prêts au combat,

Notre territoire commence aux draps.

  

 

Quitter ma terre pour voyager en luxure,

Avec comme seuls dégâts quelques morsures,

Et un cœur à l’aise battant chamade et heureux,

Pas sûr qu’on ait treize, quatorze ans à nous deux.

  

 

Il faut bien avouer que l’on se cherche parfois,

Par plaisir de se découvrir, mais pas des poux,

Et ce qu’elle sait si bien trouver en moi, ma foi,

Vaut bien que j’hurle si souvent comme un loup.

 

 

Verbal Krysz.

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13 mai 2010 4 13 /05 /mai /2010 22:25

Ma belle du sud.  

 

Je n’ai vécu en toi qu’une dizaine de jours,

un baptême pour moi, célébrant des amours.

L’un et l’autre étions en chaleur,

sans être apôtre, c’était le bonheur.  

 

J’ai exploré au maximum tes points cardinaux,

est-ce pour cela, que tu as connu les grandes eaux,

ta douceur, ton accueil, que jamais je ne m’en blase,

tes douleurs, écueils, tu me les jouais version jazz.  

 

Ta famille, black ou blanche, m’a aimé,

même en vrille, museau d’tanche, accepté.

Plusieurs fois, j’ai pourtant fini bien rincé,

mais leur foi en moi s’exprimait en Français.  

 

La Fayette n’était pas une galerie pour toi,

y compris inondée, j’aurais voulu être ton roi.

J’ai versé des larmes en te voyant blessée,

tes souffrances n’ont cesse de me harasser.  

 

Lorsque je vois aujourd’hui ce noir destin

approcher de tes côtes, empoisonner ton sein,

douce comme tu es, que la rue du bourbon me pardonne,

Louisiane, ma belle, j’te trouve encore bonne. 

 

Verbal Krysz.

 

 

Que la British Petroleum soit maudite à jamais...

 

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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 19:32

Jamais présent sur l’affiche,

malgré ma tête de gondole,

calé au fond du rayon je m’en fiche,

tant que la ménagère en rigole.

 


Des premiers prix partant comme petits pains,

grâce à leur bel emballage, sale coup marketing,

à code barre déployé je m’en gausse, serein,

ce n’est pas moi qui regretterai, arrivé sur le parking.

 


Moins choyé que si j’étais au pied d’un sapin,

moins brillant que si j’étais en écrin,

âme à vendre, mais pas à n’importe quel prix,

sans concessions, ni soldes, ni braderie.

Verbal K.

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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 22:14

Pour t’abriter, je ne te promettrais pas majestueux châteaux,

mais construirais de mes mains notre humble chaumière,

sur les ruines de la tristesse, fille de tous nos maux,

tu verras, nos petits et nous, y baignerons dans la lumière.

 


De toutes les qualités requises je sais être titulaire,

mais tes yeux restent clos sous larmoyantes paupières.

Tu sais, et t’en refrènes, que je n’offrirais pas de monde imaginaire,

mais saches que réalité me suffira pour t’offrir bonheur, et meilleur des airs.

 


Les dragons sans cesse, je les combats à tes côtés,

n’est-ce pas preuve là d’une plus que certaine loyauté,

le Prince n’est il pas celui qui sait surtout rester là,

proche à souhait, ne tendant qu’à t’exaucer, même las.

 


Fermes ton regard à cette suite de cauchemars,

car même si je ne les remplace pas par des rêves,

je saurais mettre en fuite tes moindres idées noires,

et nous faire vivre à jamais la plus douce des trêves.

Verbal K.

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14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 22:58

Que tu agisses ainsi au fin fond du Mozambique,

en Thaïlande, aux états désunis d’Amérique,

quelles que soient tes manigances, tes sombres tactiques,

peu importe que l’on te nomme Michaël, Roman ou Frédéric.

 


Tu as beau tenter de nous endormir par ta rhétorique,

nous avoir ébloui de ton septième art à la beauté tragique,

t’être dandiné magiquement sur ta légendaire musique,

que ton seul sort soit l’arrachage de ton bâton non magique.

 


Vous êtes la raclure du monde artistique,

sombres ordures, que l’on vous coupe la chique,

que les démons vous baignent en acide sulfurique,

que maçons vous les éclatent, à grands coups de briques.

 


Enfants, pour que votre monde reste féerique,

que ces monstres, plus jamais ne sortent leur trique,

je leur souhaite de se noyer dans l’arsenic,

et userais sans relâche, de la chaise électrique.

Verbal K.

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15 septembre 2009 2 15 /09 /septembre /2009 00:03

Il y a quarante ans, l’homme marchait sur la lune.

Dix ans plus tard, un autre, un soir de septième ciel,

concevait avec sa belle, peut être au clair de lune,

celle qui nous illumine de son auréole et ses ailes.

 

Et Franchement, la Nasa peut maintenant faire ce qu’elle veut.

Je lui dis : Mars, ou crève! Vas donc farfouiller les cieux,

moi, mon extra-terrestre, quitte à faire des envieux,

je l’ai découverte avant même d’être vieux.

 


Il y a vingt ans, honteux, un mur s’écroulait.

Sur ses genoux écorchés, une jolie petite fille l’imitait.

Cicatrices d’enfance que chacun de nous garde en lui,

la mienne étant qu’à cette époque, d’elle, je n’avais jamais ouïe.

 

Et franchement, ils pourraient maintenant réconcilier sud et nord.

Je leur dis : Aux quatre coins du monde allez jouer vos prophètes,

avec ces vieilles pierres, qu’on lui construise le plus beau des châteaux forts,

et qu’elle y soit à l’abris des coups dur me mettrait le cœur en fête.

 


Il y a dix ans, les Polonaises gagnaient le championnat d’Europe de basket.

Une fraîche demoiselle de vingt ans regardait le monde, emplie d’étincelles.

Se penser si proche du bonheur et se rendre compte que notre terre fouette,

autant que vestiaires après cette finale face à la France l’a pourtant rendu si belle.

 

Et franchement, elles pourraient rejouer ce match, transpirantes sur le parquet.

Je leur dis : Nos deux nations en sueur, d’autres endroits sont plus indiqués.

Un lit, une moquette, une table de cuisine, peu importe si on s’y sent à l’aise,

mais ce combat mériterait bien plus qu’une coupe, même en pure glaise.

 


Cette année enfin, une rencontre marquait définitivement ma vie.

Pour cette néo trentenaire non aigrie, je l’espère aussi.

Des rencontres que l’on peut parfois attendre bien plus que trois décennies,

et que même sous colère, absinthe ou ecstasy, jamais l’on oublie.

 

Et franchement , elle pourrait faire toutes sortes de vœux en soufflant ses bougies.

Je lui dis : De ta vie comme de moi gardes donc les souvenirs que tu souhaites,

rien n’enlèvera au monde ce que tu lui apportes, que j’en fasse partie ou non,

et peu importe le nombre de tes anniversaires, l’avenir est encore long.

 


Verbal K.

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2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 21:36

Quelques kilogrammes de Pologne,

quelques centimètres d’Italie,

elle vous serrera de ses petites pognes,

vous remerciera de lui avoir donné vie.

 

Un petit bout de bonheur qui bouge,

une occasion de plus de lâcher sourires,

adorable excuse pour descendre un bon rouge,

ce vingt neuf août aurait pu être pire.

 

Elle aussi vient de donner naissance,

vous êtes maintenant son ascendance,

d’heureux grands-parents viennent aussi de naître,

eux et vous méritiez bien de la connaître.

 

Elle fera votre fierté et vos insomnies,

je vois déjà d’ici vos mines épanouies,

et laissez moi donc, de ces mots jetés à la fronde,

avec vous lui souhaiter la bienvenue dans notre monde.

Verbal K.

Kat, Greg, félicitations!!

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31 août 2009 1 31 /08 /août /2009 22:24

Marre de vous, chiens lubriques,

marre de moi, colérique,

marre de cette non vie,

marre de nos envies.

 

Savez-vous comme elle vous manquera,

vous qui ne connaissez même pas ses bras,

vous qui n’avez d’elle qu’une simple image,

moi qui sais qu’elle est bien plus qu’un mage.

 

Ses pouvoirs infinis exercés sans savoir,

que même sans envies elle pourrait nous avoir,

si elle est partie ce matin sans laisser d’adresse,

elle est si jolie, pas seulement, mais elle nous laisse.

 

C’est un peu à cause de toi, de moi, des autres,

c’est de nous tous, un peu, beaucoup la faute,

si elle disparaît ce jour de votre commun des mortels,

c’est que nous ne la méritions pas, vous, moi… Elle!!

Verbal K.

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  • : Sans autre prétention que l'étalage de mes états d'âme, ce blog se contente de remplacer le petit cahier sur lequel j'écrivais quand j'étais petit, à l'époque où le web s'appelait encore minitel... Un seul mot d'ordre : ne croyez pas tout ce que vous lisez... Bienvenu(es) chez moi... Verbal K.
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