Je sens que tu erres, toi qui armé est entré en ce sanctuaire où tant jetaient l'encre.
Sûr de ta force, face à de joyeux crayons et un drôle octogénaire, bombe le torse,
mais te traiter de con, rassure-toi, nous aussi on sait faire.
S'en priver? Tant que vous existerez mieux vaut ne pas y compter.
Noyer dans le sang ceux qui me mettaient de bonne humeur au nom d'un coran
sans majuscule, car interprété par mauvais coeurs, barbares et ignares... Belle tête de linotte,
oubliant en même temps que ton humanité ta carte d'identité, dernier vestige de ce qui
autrefois aurait pu être mon semblable, dans un monde meilleur que tu es incapable d'imaginer, et que de toutes façons, même bienveillant tel que je suis, personne ne pourrait te souhaiter.
Sans appel à la haine, ni à la vengeance, et encore moins à la justice que tu ne reconnaîtras
pas, ce que je souhaite, ce que le monde porteur de neurones tout entier souhaite,
c'est avant tout te montrer, te démontrer sans nous démonter, que tes actes ne comptent
pas à notre échelle, puisque le nombre de ses barreaux est bien plus important
que tous ceux qui t'accueilleront peut-être un jour, si tu devais échapper à ce que tu as semé.
Tu es un, tu es deux ou trois, par-ci, par-là, et même une armée entière disséminée
un peu partout, autour de nous, plus ou moins loin.
Mais nous...
Tu vas enfin apprendre à compter à défaut de réfléchir.
Si nous retirons la somme de tes écervelés de frères de drame de l'entière population
de cette planète pas encore définitivement pourrie et foutue (car nous y croyons encore,
et c'est bien plus noble que ton inexistante cause), ça fait...
Encore environs 7 milliards de Omar, de Bernard et de connards (car oui, nous, nous
connaissons l'autodérision) à crier tous ensemble au creux de ton oreille, celle qui
maintient le vide dans ta boîte cranienne : "Charlie Akbar"!!
Que ces voix résonnent éternellement dans tes limbes, et toi, continue misérablement
de souffrir de ta folie meurtrière et sois certain qu'on ne craque pas impunément une
allumette sur une poudrière, enfant de la Mort, dont l'éducation ne sera jamais le fort.
Ils étaient drôles, mais les clowns étaient ceux d'en face, quand aux deux déguisés en bleu,
ils étaient aussi des leurs, des nôtres, des tout sauf toi, et quand leurs frères approcheront
de toi, ils ne riront pas non plus, mais leurs dents seront serrées...et acérées...
Ha oui, dans le livre, le vrai, celui des pas comme toi malgré les apparences trompeuses
à cause de ce foutu soleil, je n'ai jamais entendu parler d'un Momo qui appellerait à
achever Ahmed le protecteur à deux roues.
Tu as touché mes deux familles, et même si de ma plume je ne sais l'illustrer,
dans mon dessin mental, elle figure bien dans ton cul.
Verbal Triste.