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5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 23:10

Te sentir parfumée, toujours à mes côtés,

transpirante, hormonée, tellement de volupté,

et lendemain matin, les croissants, le café,

la première urine au lever, haleine à décoiffer.

 


La pluie d’été s’évaporant, infusant la flore,

les embruns qu’apportent marées et vents forts,

le mazout étalé sur le sable, bel écran « Total »,

le monoï étalé sur le corps, belle femme fatale.

 


La gêne olfactive de ton propre vent nocturne,

l’adrénaline active à chaque temps de pleine lune,

le piquant de la poudre de l’arme de ton assassin,

le grisant de la poudre de riz de ton dernier béguin.

 


L’odorat est un des plus beaux cadeaux de la création.

Saveurs, effluves ou odeurs me guident dans mes actions,

me pincer le nez à jamais, je ne pourrais le faire,

sans un seul de mes cinq sens, je manquerais de flair.

Verbal K.

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5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 23:09

Goûter ton épiderme, couvert de miel ou naturel,

tes lèvres glossées à la cerise ou au caramel,

des pieds à la tête, le meilleur des entremets,

j’en deviendrais cannibale, animal, mais…

 


Les larmes avalées après une triste crémation,

le sang éjecté suite à une trop virile friction,

l’huile de foie de morue ou de ricin, vite, grandir!

Rhum et accras de morue, car en train de vomir.

 


L’aïoli remontant, t’obligeant à te relever,

petit médicament dégoûtant pour le digérer.

Steak et vodka, dernier repas de condamné,

pain et nutella, petit en-cas de déprimé.

 


Le goût est un des plus beaux cadeaux de la création.

Amer, sucré et salé me guident dans mes actions,

refuser toute mise en bouche, je ne pourrais le faire,

sans un seul de mes cinq sens, je devrais me taire.

Verbal K.

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5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 23:07

T’entendre t’étendre, toi ma tendre à mes côtés,

entendre le feu jusqu’à ses dernières cendres crépiter,

fréquence et lourdeur d’un pas, savoir s’il est énervé,

avant même qu’un autre sens ne l’ai détecté.

 


Des gémissements affolés ou orgasmiques,

le crissement d’un billet, vrai ou faux fric,

la vague venant se fracasser sur sable ou galets,

la bague tombant délaissée, sur table ou parquet.

 


Un téléphone qui te réveille en pleine nuit,

une vache aphone qui s’émerveille devant la pluie,

dont les gouttes cliquent et claquent sur du verre,

un assassin dont les souliers claquent, juste là derrière.

 


L’ouïe est un des plus beaux cadeaux de la création.

Voix, bruits et musiques me guident dans mes actions,

dormir sur mes deux oreilles, je ne pourrais le faire,

sans un seul de mes cinq sens, je serais bien amer.

Verbal K.

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5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 23:06

Te voir t’allonger sur une plage sans soleil,

et ton visage s’illuminer sous éclair sans pareil,

le vent faire plier les arbres et de vie les agiter,

sombres nuages au dessus de nous s’amonceler.

 


Des images qui défilent, bonheur ou cruauté,

paysages qui habillent, souvenirs de beauté,

horreurs de la vie à nous qui se rappellent,

charme et envie qui émanent d’une belle.

 


Un néon qui s’allume et honteusement vous réveille,

un lion sous pleine lune, sournoisement vous surveille,

pendant que vous cherchez des yeux votre future fuite,

votre perception se dédouble, fichu lendemain de cuite.

 


La vue est un des plus beaux cadeaux de la création.

Ombres, lumières et couleurs guident mes actions,

fermer les yeux sur la vie, je ne pourrais le faire,

sans un seul de mes cinq sens, je ne serais pas clair.

Verbal K.

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5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 23:04

Toucher ta peau, coup de pot, pour notre première soirée,

fine et délicate, toujours adroite, des caresses faisant rêver,

une petite fessée, méritée ou désirée, frisson partagé,

un corps gelé, frigorifié, contre moi le réchauffer.

 


Une lisse sensation sous le pied avant de glisser,

une vis en arpion venant se loger, dents serrées,

en hiver dans le noir, deviner ou l’on a pissé,

tenir la main d’un ami qui finit de vous quitter.

 


Une griffe atroce venant briser d’un coup ton sommeil,

une gifle féroce venant sur tes joues étaler vermeil,

le cuir solide et accueillant d’un canapé,

les mains agiles de la coiffeuse d’à côté.

 


Le toucher est un des plus beaux cadeaux de la création.

Chaleur, douceur et douleur, me guident dans mes actions,

prendre des gants à chaque instant, je ne pourrais le faire,

sans un seul de mes cinq sens, ce serait un enfer.

Verbal K.

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4 avril 2009 6 04 /04 /avril /2009 01:25

J’ai mal au ventre de ne pas pouvoir te porter,

mal au ventre de ne rien pouvoir t’apporter,

cherchant en vain celle qui pourra nous offrir l’un à l’autre,

celle qui fera que la chair de ma chair, dans un berceau se vautre.

 


Si je ne suis pas un jour son père, chanceux de vous autres,

il ne sera jamais des nôtres,

car il est évident que si son père n’est qu’un autre,

il ne sera qu’un des vôtres.

 


J’accepterai même d’être un papa poule célibataire,

je le sais, cela plait même aux poules réfractaires,

me lever la nuit, le jour, l’été ou l’hiver,

vraiment pour lui, je braquerai la terre.

 


Un seul de mes nombreux péchés capitaux,

n’indique combien à mes yeux, à mon cœur tu vaux,

c’est toi qui m’élèveras vers la vie, toi qui sera ma chance,

mais si je ne trouve pas gradins, je choisirais potence.

Verbal K.

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27 mars 2009 5 27 /03 /mars /2009 00:12

Des monstres sortis tout droit du placard,

une montre, jolie mais toujours en retard,

des souliers vernis fumant quelques pétards,

un débarquement imprévu de nombreux fêtards.

 


De bien belles créatures souhaitant me revoir,

des fans en délire qui m’arrachent le peignoir,

les millions du loto m’annonçant fin des déboires,

des rencontres insensées auxquelles je n’peux croire.

 


Des proches à l’agonie venant me dire adieu,

des morts me disant qu’il n’existe pas de dieu,

une vie fabuleuse où je ne meurs que très vieux,

un vampire infect que je transperce d’un pieu.

 


Une atroce chute dans laquelle je crève,

un morceau de galette contenant la fève,

jamais mes nuits ne me laissent trêve.

Et vous, que racontent donc vos rêves?

Verbal K.

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27 mars 2009 5 27 /03 /mars /2009 00:10

Blonds ou noirs, roses ou gris c’est ainsi,

j’aime avoir cheveux longs dans mon lit.

Pleines d’espoir, pessimistes, vites parties,

qu’elles aiment boire, ou l’action, voir l’esprit.

 


Fidèle parmi les fidèles à mes propres principes,

belles et moins belles auront jusqu’à mon dernier slip,

pour toujours elles m’offriront ce trip,

même si un jour, ma peau trop n’se fripe.

 


Mais n’imaginez pas que je suis homme facile,

il faut bien plus en effet qu’un battement de cils,

pour venir s’encanailler en mon humble domicile.

Oestrogènes addict peut être, mais pas si docile.

 


J’imagine déjà certaines porter un jugement bien dur,

en lisant ces quelques lignes dédiées à la luxure,

mais les esprits obtus, vraiment je n’en ai cure,

car même si mes draps sont sales, mon cœur reste pur.

Verbal K.

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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 23:54

Allez les bleus, que quelques unes vous amènent,

à la baguette, devant pleine lune, que l’on me mène,

pour que mes ardeurs tu puisses éveiller,

je n’suis pas hardeur, mais faudra cravacher.

 


Qu’il me reste demain quelques traces de dents au dehors,

qu’avec tes deux mains, tu te lâches enfin sur mon corps,

seule ou d’un fouet équipée, ce n’en sera que mieux,

oui, je suis fou et dépravé, ne vois tu pas mes yeux?

 


La douce peau de l’ange tu pensais caresser,

le dur cuir du démon sous tes ongles cassés,

aurait il eu raison de cette bête blessée,

que seule ma déraison empêche d’embrasser?

 


Éventuelles candidates, que je sois votre chose,

pour ces non candides actes, n’attendez pas de roses,

pour martyriser ma rate, la question que je pose,

avant cette nuit d’éclate, demandons... et qui m’ose?

Verbal K.


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14 mars 2009 6 14 /03 /mars /2009 17:37

Qu’il soit beau et mince ou gros et laid,

pour le corps il en pince, ainsi il est né,

c’est comme cela qu’il souhaite y retourner,

apportez cercueil, dehors enfants et nouveaux nés.

 

La nudité est le seul vêtement inné,

unique tunique que nature ait donné,

ne jugez pas son absence de costume funéraire.

Nu, à l’arrivée comme au départ, entouré de frères;

 


C’est ainsi qu’il voulait à tous nous dire au revoir,

ainsi qu’il voulait que ses conquêtes puissent le revoir,

une dernière fois, face au monde, intimement apparaître,

idées préconçues, sagesse et morale, vous envoyer paître.

 


Proches, famille ou amis, vous qui souriez,

en ce dernier jour vous aurait il encore étonné,

qu’il vous salue ainsi vous ne l’imaginiez?

En paix maintenant vous pouvez retourner.

 


Verbal K

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  • : Sans autre prétention que l'étalage de mes états d'âme, ce blog se contente de remplacer le petit cahier sur lequel j'écrivais quand j'étais petit, à l'époque où le web s'appelait encore minitel... Un seul mot d'ordre : ne croyez pas tout ce que vous lisez... Bienvenu(es) chez moi... Verbal K.
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