Il y a quarante ans, l’homme marchait sur la lune.
Dix ans plus tard, un autre, un soir de septième ciel,
concevait avec sa belle, peut être au clair de lune,
celle qui nous illumine de son auréole et ses ailes.
Et Franchement, la Nasa peut maintenant faire ce qu’elle veut.
Je lui dis : Mars, ou crève! Vas donc farfouiller les cieux,
moi, mon extra-terrestre, quitte à faire des envieux,
je l’ai découverte avant même d’être vieux.
Il y a vingt ans, honteux, un mur s’écroulait.
Sur ses genoux écorchés, une jolie petite fille l’imitait.
Cicatrices d’enfance que chacun de nous garde en lui,
la mienne étant qu’à cette époque, d’elle, je n’avais jamais ouïe.
Et franchement, ils pourraient maintenant réconcilier sud et nord.
Je leur dis : Aux quatre coins du monde allez jouer vos prophètes,
avec ces vieilles pierres, qu’on lui construise le plus beau des châteaux forts,
et qu’elle y soit à l’abris des coups dur me mettrait le cœur en fête.
Il y a dix ans, les Polonaises gagnaient le championnat d’Europe de basket.
Une fraîche demoiselle de vingt ans regardait le monde, emplie d’étincelles.
Se penser si proche du bonheur et se rendre compte que notre terre fouette,
autant que vestiaires après cette finale face à la France l’a pourtant rendu si belle.
Et franchement, elles pourraient rejouer ce match, transpirantes sur le parquet.
Je leur dis : Nos deux nations en sueur, d’autres endroits sont plus indiqués.
Un lit, une moquette, une table de cuisine, peu importe si on s’y sent à l’aise,
mais ce combat mériterait bien plus qu’une coupe, même en pure glaise.
Cette année enfin, une rencontre marquait définitivement ma vie.
Pour cette néo trentenaire non aigrie, je l’espère aussi.
Des rencontres que l’on peut parfois attendre bien plus que trois décennies,
et que même sous colère, absinthe ou ecstasy, jamais l’on oublie.
Et franchement , elle pourrait faire toutes sortes de vœux en soufflant ses bougies.
Je lui dis : De ta vie comme de moi gardes donc les souvenirs que tu souhaites,
rien n’enlèvera au monde ce que tu lui apportes, que j’en fasse partie ou non,
et peu importe le nombre de tes anniversaires, l’avenir est encore long.
Verbal K.