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29 avril 2010 4 29 /04 /avril /2010 15:08

Au fin fond de son marais, que sa vie est paisible,

tentations, il les balaie, car rien ne lui est visible.

Que méfiance vous guide, mes Princes de pacotille,

un batracien avide, ce sont vos châteaux qui vacillent.  

 

Car à voir d’aussi jolies fleurs en de si beaux jardins,

ses espoirs rassis, comme cœur, réapprennent les refrains,

et à côtoyer ainsi d’aussi nobles Princesses,

crapaud que je suis, mes envies renaissent.  

 

Me transformer à nouveau, ne doutez que je le puisse,

et vous faire valser bien haut à la force des cuisses,

Damoiselles, embrassez moi toutes, y compris les plus blêmes,

Belles, que sur votre route, je ressurgisse moi-même 

 

Verbal K.

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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 17:55

Quelques questions me sont posées par ci par là, sur l'actuelle stagnation de ce blog.

La raison en est simple : Overbook, et dans overbook il y a book.

De 300 mots à 300 pages, l'envie m'est venue d'écrire une histoire bien plus longue que celles que vous voyez habituellement ici.

Alors bien sûr, c'est du boulot, aucune garantie sur le fait que ce sera terminé un jour, et encore moins que ce sera publié, mais une seule certitude : la machine est en route.

Si 2010 voyait la fin du manuscrit avant de s'éteindre, je me considèrerai dans les temps, et si 2011 en voyait la couverture, ce serait parfait.

La route est longue, mais le carburant ne manque pas.

Autre chose en prévision, une nouvelle expo avec Greg vers octobre/novembre, pour laquelle vous serez tenus au courant, sans faute.

Bref, j'en ai l'air, mais je ne chôme pas.

 

Au plaisir,

Verbal K.

 

 

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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 19:32

Jamais présent sur l’affiche,

malgré ma tête de gondole,

calé au fond du rayon je m’en fiche,

tant que la ménagère en rigole.

 


Des premiers prix partant comme petits pains,

grâce à leur bel emballage, sale coup marketing,

à code barre déployé je m’en gausse, serein,

ce n’est pas moi qui regretterai, arrivé sur le parking.

 


Moins choyé que si j’étais au pied d’un sapin,

moins brillant que si j’étais en écrin,

âme à vendre, mais pas à n’importe quel prix,

sans concessions, ni soldes, ni braderie.

Verbal K.

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24 décembre 2009 4 24 /12 /décembre /2009 02:00

Il est né le putride enfant,

D’un cerveau, méandres gluants,

Double torturé d’un moi banal,

Jamais rassuré, sauf dans l’Verbal.

 


Ses sombres pensées, loin de l’Angélique,

A l’affût des moindres failles de ses semblables,

Une ombre décharnée bien machiavélique,

Raffuts et entailles ont sa préférence notable.

 


Jumeau pseudo artistique d’une quasi bonne âme,

Fourreau psycho névrotique pour idées à blâmes,

Il laisse paraître son vice comme l’autre avec sa vertu,

Aime quand vos poils se hérissent, que vous restez sur le cul.

 


Aussi arrogant que peut être humble son normal,

Parfois affligeant dans sa quête du Saint Mal,

Surtout déroutant quand on connaît l’original,

Mais même mordant, il ne vous mènera pas au râle.

Verbal K.

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2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 19:47

Il aime particulièrement offrir son sourire jovial,

souhaiterait que sa bonne humeur reste dans les annales,

sauverait des eaux la terre entière si elle se jetait dans l’canal,

il reste dans le cœur des autres comme quelqu’un d’pas banal.

Vous l’aimez, mais moi je ne l’aime pas.

Il n’est qu’un de moi, ça ne suffit pas.

 


Il terroriserait les anges s’il était au paradis,

vous cracherait à la gueule plutôt qu’accepter un non-dit,

il se vautre dans la luxure et se perd en éthylie,

de vous il n’a cure, sa souffrance lui interdit.

Vous le haïssez, et moi je ne l’adore.

Il n’est qu’un de moi, parfois un peu fort.

 


Mais où est donc mon chaînon manquant?

Princesse médiatrice de mes extrêmes émotionnels,

qui saura associer à son gré mon vice et ma vertu.

Qu’elle soit bénie si elle arrive maintenant,

pardonnée si son retard n’est pas éternel,

que je l’accueille, avant que mes deux ne soient plus.

Verbal K.

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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 22:14

Pour t’abriter, je ne te promettrais pas majestueux châteaux,

mais construirais de mes mains notre humble chaumière,

sur les ruines de la tristesse, fille de tous nos maux,

tu verras, nos petits et nous, y baignerons dans la lumière.

 


De toutes les qualités requises je sais être titulaire,

mais tes yeux restent clos sous larmoyantes paupières.

Tu sais, et t’en refrènes, que je n’offrirais pas de monde imaginaire,

mais saches que réalité me suffira pour t’offrir bonheur, et meilleur des airs.

 


Les dragons sans cesse, je les combats à tes côtés,

n’est-ce pas preuve là d’une plus que certaine loyauté,

le Prince n’est il pas celui qui sait surtout rester là,

proche à souhait, ne tendant qu’à t’exaucer, même las.

 


Fermes ton regard à cette suite de cauchemars,

car même si je ne les remplace pas par des rêves,

je saurais mettre en fuite tes moindres idées noires,

et nous faire vivre à jamais la plus douce des trêves.

Verbal K.

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14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 22:58

Que tu agisses ainsi au fin fond du Mozambique,

en Thaïlande, aux états désunis d’Amérique,

quelles que soient tes manigances, tes sombres tactiques,

peu importe que l’on te nomme Michaël, Roman ou Frédéric.

 


Tu as beau tenter de nous endormir par ta rhétorique,

nous avoir ébloui de ton septième art à la beauté tragique,

t’être dandiné magiquement sur ta légendaire musique,

que ton seul sort soit l’arrachage de ton bâton non magique.

 


Vous êtes la raclure du monde artistique,

sombres ordures, que l’on vous coupe la chique,

que les démons vous baignent en acide sulfurique,

que maçons vous les éclatent, à grands coups de briques.

 


Enfants, pour que votre monde reste féerique,

que ces monstres, plus jamais ne sortent leur trique,

je leur souhaite de se noyer dans l’arsenic,

et userais sans relâche, de la chaise électrique.

Verbal K.

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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 20:46

Quelque soit ce qui sur tes épaules vient s’abattre,

petits ennuis ou grandes catastrophes, torrents diluviens,

rien ne doit jamais te faire oublier qu’il faut te battre,

et qu’aucune lutte n’est jamais menée en vain.

 


Légère broutille ou véritable carnage,

que tu rencontres quelque soit ton âge,

relèves la tête, agites les pieds et nages,

au fond de toi vas chercher cette rage.

 


Un médecin, un percepteur, peu importe son visage,

lorsqu’arrive la difficile nouvelle, soir ou matin,

s’il le faut, aide-toi d’une gorgée d’un précieux breuvage,

mais se laisser couler, négatif; Tu n’es pas né pour rien.

 


Une chanson, une muse, un souvenir de paysage,

des paroles de l’au-delà dans un rêve, tel un message,

ce qui te fera tenir debout peut parfois être inclassable,

mais qu’il soit bien ancré en toi, que tu es incassable.

Verbal K.

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26 septembre 2009 6 26 /09 /septembre /2009 11:46

Est il honnête de continuer cette série?

Oui, après tout, je n’ai jamais dit que ce serait le journal

d’une réussite annoncée, même si j’y ai parfois cru.

Alors, cette fabuleuse aventure?

Un peu pourrie parfois, j’avoue…

On arrête, on reprend,

on stoppe, on recommence,

on y croit, on s’en fiche.

Bref, quelques jours gagnés par ci,

quelques jours perdus par là…

C’est déjà moins pire qu’avant,

moins régulier, moins d’clopes en général par rapport

à l’origine de cette affaire…

Donc, qu’est-ce qu’on en pense pour l’instant?

C’est ni réussi, ni gagné, mais finalement,

pas si mal quand même.

Ce week end?

Ce sera clopes, avec modération.

Aujourd’hui?

Ce sera après midi massage, détente,

quelques grammes de finesse dans un monde d’obtus.

Une chose est sûre, ça ne va pas me faire de mal.

Allez hop, à la douche, et en route pour Valenciennes,

des mains m’attendent.

Et comme il ne faut jamais remettre à demain ce

qu’on peut obtenir à quatre mains, j’y file!


Verbal K.

(Ex fumeur à temps partiel depuis le 05 juillet 2009)

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15 septembre 2009 2 15 /09 /septembre /2009 00:03

Il y a quarante ans, l’homme marchait sur la lune.

Dix ans plus tard, un autre, un soir de septième ciel,

concevait avec sa belle, peut être au clair de lune,

celle qui nous illumine de son auréole et ses ailes.

 

Et Franchement, la Nasa peut maintenant faire ce qu’elle veut.

Je lui dis : Mars, ou crève! Vas donc farfouiller les cieux,

moi, mon extra-terrestre, quitte à faire des envieux,

je l’ai découverte avant même d’être vieux.

 


Il y a vingt ans, honteux, un mur s’écroulait.

Sur ses genoux écorchés, une jolie petite fille l’imitait.

Cicatrices d’enfance que chacun de nous garde en lui,

la mienne étant qu’à cette époque, d’elle, je n’avais jamais ouïe.

 

Et franchement, ils pourraient maintenant réconcilier sud et nord.

Je leur dis : Aux quatre coins du monde allez jouer vos prophètes,

avec ces vieilles pierres, qu’on lui construise le plus beau des châteaux forts,

et qu’elle y soit à l’abris des coups dur me mettrait le cœur en fête.

 


Il y a dix ans, les Polonaises gagnaient le championnat d’Europe de basket.

Une fraîche demoiselle de vingt ans regardait le monde, emplie d’étincelles.

Se penser si proche du bonheur et se rendre compte que notre terre fouette,

autant que vestiaires après cette finale face à la France l’a pourtant rendu si belle.

 

Et franchement, elles pourraient rejouer ce match, transpirantes sur le parquet.

Je leur dis : Nos deux nations en sueur, d’autres endroits sont plus indiqués.

Un lit, une moquette, une table de cuisine, peu importe si on s’y sent à l’aise,

mais ce combat mériterait bien plus qu’une coupe, même en pure glaise.

 


Cette année enfin, une rencontre marquait définitivement ma vie.

Pour cette néo trentenaire non aigrie, je l’espère aussi.

Des rencontres que l’on peut parfois attendre bien plus que trois décennies,

et que même sous colère, absinthe ou ecstasy, jamais l’on oublie.

 

Et franchement , elle pourrait faire toutes sortes de vœux en soufflant ses bougies.

Je lui dis : De ta vie comme de moi gardes donc les souvenirs que tu souhaites,

rien n’enlèvera au monde ce que tu lui apportes, que j’en fasse partie ou non,

et peu importe le nombre de tes anniversaires, l’avenir est encore long.

 


Verbal K.

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